Oiseau de Paradis
Diaporama
Introduction
Papouasie-Nouvelle-Guinée, Highlands
Population Papoue
Début 20e siècle
Oiseau exotique, bambou
Achat auprès de Galerie Meyer-Oceanic Art (2007)
Inv 2007.1.19, Musée des Confluences
Oiseau de paradis vidé, seché et fixé sur une tige de bambou
Parure papoue composée d’un paradisier de Raggi (Paradisae Raggiana)dont on a retiré les pattes et que l'on a vidé, séché et fixé au sommet d’une tige de bambou. Les ailes sont présentées séparément. Le paradisier de Raggi est un symbole fort en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Ces parures n’ont pas de valeur financière mais peuvent être échangées lors de pratiques rituelles. Elle sont montées sur des coiffes de taille importante. Seuls les hommes papous portent ces objets à visée esthétique, qu’ils fabriquent eux-mêmes, pour renforcer leur beauté.
Pour aller plus loin ...
Oiseau de Paradis vu de dessous
Oiseau de Paradis vu de dessus
L’oiseau de Paradis (Paradisea Raggiana) est le symbole national de la Papousie-Nouvelle-Guinée. Les hommes papous le chassaient puis le vidaient, coupaient leurs pattes et le séchaient pour ensuite en faire des parures afin de se distinguer des femmes et des autres tribus par leur beauté. Les membres de la tribu des Hulis, par exemple, préparent des perruques composées de leurs propres cheveux et de plumes de paradisiers dès l’enfance. Ils ne sont considérés comme des hommes que lorsque la perruque est finie. Les oiseaux de Paradis étaient déjà chassés de façon intensive pour être échangés lors de cérémonies rituelles mais, victimes de leurs couleurs éclatantes, étaient aussi vendus aux européens pour leurs propriétés esthétiques. N’ayant jamais vu ces animaux avec des pattes, les européens pensaient donc que les oiseaux venaient directement du paradis sans ne jamais avoir arrêté de voler. La vente aux européens s’est intensifiée à tel point que l’oiseau a failli disparaître durant le XIX° siècle. Grâce à la mise en place d’une loi en 1924 interdisant leur chasse, les oiseaux sont désormais hors de danger malgré le braconnage. Seule l’utilisation locale, par les Papous, a été à nouveau autorisée. L’export, lui, reste interdit.
L’oiseau de Paradis (Paradisea Raggiana) est le symbole national de la Papousie-Nouvelle-Guinée.
Les hommes papous le chassaient puis le vidaient, coupaient leurs pattes et le séchaient pour ensuite en faire des parures afin de se distinguer des femmes et des autres tribus par leur beauté. Les membres de la tribu des Hulis, par exemple, préparent des perruques composées de leurs propres cheveux et de plumes de paradisiers dès l’enfance. Ils ne sont considérés comme des hommes que lorsque la perruque est finie. Les oiseaux de Paradis étaient déjà chassés de façon intensive pour être échangés lors de cérémonies rituelles mais, victimes de leurs couleurs éclatantes, étaient aussi vendus aux européens pour leurs propriétés esthétiques. N’ayant jamais vu ces animaux avec des pattes, les européens pensaient donc que les oiseaux venaient directement du paradis sans ne jamais avoir arrêté de voler. La vente aux européens s’est intensifiée à tel point que l’oiseau a failli disparaître durant le XIX° siècle. Grâce à la mise en place d’une loi en 1924 interdisant leur chasse, les oiseaux sont désormais hors de danger malgré le braconnage. Seule l’utilisation locale, par les Papous, a été à nouveau autorisée. L’export, lui, reste interdit.
De fait, les oiseaux reviennent souvent dans le graphisme des billets de banque à travers le monde. Ces animaux ont souvent un sens symbolique fort (paix, victoire ou liberté). Par exemple, lors de la révolution française, le billet de 400 francs représentait un aigle, représentant le nouvel ordre. Quant aux harfang des neiges (Bubo scandiacus), il est un des trois emblèmes du Canada et symbolise la blancheur de l’hiver, la culture nordique et l’extension sur un grand territoire. L'oiseau était représenté au verso des anciens billets de banque de 50$ canadiens.
Title | Oiseau de Paradis |
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Description | Parure papoue composée d’un paradisier de Raggi (Paradisae Raggiana) dont on a retiré les pattes vidé, séché et fixé au sommet d’une tige de bambou. Les ailes sont présentées séparément. |
Subject | Parure en oiseau de paradis et ailes présentées à côté |
Creator | Sarah Jones Philomène Senez Hugo Le Jalu |
Source | Galerie Meyer-Oceanic Art |
Publisher | Musée des Confluences |
Date | 2007 |
Contributor | Musée des Confluences ENS de Lyon |
Format | H. : 66 cm ; l. : 26 cm Ailes : H. : 34 ; 5 cm ; l. 15 ; 5 cm et H. : 34 cm ; l. : 15 ; 5 cm |
Language | Français |
Type | Objet biologique |
Collection | Essaye pas de me plumer ! |
Citation | Sarah Jones, Philomène Senez, Hugo Le Jalu, " Oiseau de Paradis ", accessed 21/11/2024. https://biologie.ens-lyon.fr/ressources/ue-museologie/paleomonnaies-dafrique-et-doceanie/essaye-pas-de-me-plumer/oiseau-de-paradis |