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Travaux expérimentaux avancés

Responsables : Stéphane Vincent, Laurent Pays et Christine Miège, Gilles Rautureau, Nathalie Davoust-Nataf et Chloé Journo, Kathrin Gieseler, 9 ECTS

Cette UE de Travaux expérimentaux avancés a pour objectifs d’étendre la pratique expérimentale des étudiants en les confrontant à divers modèles. Un choix d’activités expérimentales (TP ou stage) organisées sous forme de projets de recherche est proposé aux étudiants. Les étudiants sont ainsi amenés à organiser et effectuer un travail de recherche, à analyser de façon critique leurs résultats expérimentaux  dans le but d’une communication écrite ou orale. Les étudiants peuvent ainsi choisir les travaux pratiques qui sont le plus en adéquation avec le parcours d’étude qu’ils envisagent  ou découvrir de nouveaux champs d’étude en marge des travaux pratiques proposés. Les TP sont adossés à des UE de cours optionnelles mais peuvent être choisis indépendamment de ces UE de cours. 

Six activités sont proposées. Les étudiants doivent choisir 2 activités parmi ces 6 propositions : TP de biologie cellulaire et de développement, TP de Physiologie, TP de chimie, biochimie pour les biologistes, TP de génétique moléculaire, TP d’infectiologie et stage en laboratoire.

  • Les TP de biologie cellulaire et de développement (resp. S. VINCENT) proposent aux étudiants de choisir des questions de biologie et de mettre en oeuvre des techniques de génétique et de microscopie pour obtenir des résultatsin vivo chez la drosophile.
  • Les TP de physiologie (resp. L. PAYS et C.MIEGE) proposent aux étudiants deux études de physiologie intégrée utilisant deux organismes modèle : la souris et la plante Arabidopsis thaliana. Dans chaque partie  du TP, les étudiants réalisent une étude de physiologie intégrée permettant de comprendre l'origine des défauts phénotypiques observés chez les lignées mutantes de souris ou d’arabette, présentant des problèmes moteurs ou deprélèvement des nutriments du sol respectivement Ces études comportent à la foi des analyse phénotypiques quantitatives et des analyses biochimiques, immuno-histologiques, de biologie moléculaire et de biologie cellulaire permettant de comprendre l'origine des défauts phénotypiques observés chez ces lignées.
  • Les TP de chimie, biochimie pour les biologistes (resp. G. RAUTUREAU) ont pour objectif d’initier des étudiants en biologie à un  ensemble de techniques de biochimie indispensables pour répondre aux questions scientifiques modernes de la biologie (électrophorèse native, photométrie, fluorimétrie, dispersion de la lumière, microcalorimétrie, résonance plasmonique de surface et résonance magnétique nucléaire). Cette unité introduit ces différentes méthodes pour une analyse fine des propriétés structurales et fonctionnelles des protéines en prenant l’exemple de la créatine kinase.
  • Les TP de génétique moléculaire (resp. K. GIESELER) ont pour objectif de faire acquérir aux étudiants les principes méthodologiques de la génétique fonctionnelle chez les eucaryotes, en utilisant comme modèle biologique le nématode C. elegans. En partant de l’analyse phénotypique d’un mutant de nématode, à l’échelle de l’animal entier et à l’échelle cellulaire, des méthodes de génétique moléculaire seront utilisées pour localiser la mutation responsable du phénotype et pour identifier le gène affecté. Pour caractériser la fonction de ce gène et de sa protéine, diverses approches de biologie moléculaire et cellulaire seront ensuite utilisées.
  • Les TP d’infectiologie (resp. N. DAVOUST-NATAF et C. JOURNO) ont pour objectif d’appréhender une vision intégrée de la discipline, du point de vue de l’agent infectieux et de celui de l’hôte infecté, tout en se familiarisant avec des techniques utilisées en routine au laboratoire. Ils illustrent plusieurs thèmes de microbiologie (virologie et bactériologie) et d'immunologie : modulation de la signalisation cellulaire au cours d’une infection virale, définition et isolement de différentes populations de cellules immunes, analyse de la réponse immunitaire anti-virale, analyse de la réponse immunitaire innée anti-bactérienne : phagocytose, induction de l’inflammation.
  • La maquette de la L3 Biosciences donne la possibilité aux étudiants de réaliser un stage en laboratoire à la place d’un TP. Ce stage donne l’opportunité aux étudiants d’initier et de conduire un projet de recherche, dont ils détermineront le sujet avec l’aide de tuteurs en bénéficiant des compétences et ressources locales du département de biologie et des laboratoires associés (UCBL, ENS). Le module vise à développer l'esprit d'initiative et l'autonomie tout en favorisant la prise de contact et l’échange avec les chercheurs. Il  permet, entre autre, d’investir des pistes expérimentales « humides » et/ou in silico, dans des domaines non couverts par les travaux pratiques proposés au cours de l’année. Le module s’adresse à des étudiants particulièrement motivés.