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Anthéridies de Marchantia

Anthéridies de Marchantia (vue générale)

  • Thalle
  • Anthéridiophore
  • Anthéridies
  • Écailles
  • Chambres aérifères

La lame présente une coupe d’un individu haploïde mâle de Marchantia. La structure de l’appareil végétatif est la même que celle d’un individu femelle, et comme chez les femelles les parties fertiles sont portées sur une structure en parapluie, l’anthéridiophore. Des écailles (de fonction inconnue) sont présentes à la base du chapeau. Les anthéridies (gamétanges mâles) apparaissent sous forme de sacs remplis de rouge, sur le dessus du chapeau.

Photographie : Marc Coudel

Détail d’une anthéridie de Marchantia

  • Anthéridie
  • Enveloppe de l’anthéridie
  • Tissu gamétogène
  • Pédicelle
  • Tissus végétatifs

Ce grossissement permet de voir le détail de l’anthéridie. Elle est courtement pédonculée à sa base. Le tissu gamétogène à l’origine des gamètes forme un pavage, témoignant de cellules cubiques. Il est protégé du milieu aérien desséchant par une enveloppe constituée de cellules, ainsi que par les tissus végétatifs du chapeau dans lesquels l’anthéridie est enfoncée. La formation des gamètes mâles implique un multiplication cellulaire par mitoses, suivie d’une différenciation des gamètes. Ceux-ci disposent de deux flagelles qui leur permettent de nager. Leur libération dans le milieu est permise par rupture de l’enveloppe de l’anthéridie et des tissus sus-jacents, et ils peuvent nager jusqu’aux oosphères des individus femelles en présence d’une pellicule d’eau (après une pluie par exemple).

Photographie : Marc Coudel

Pore et chambre aérifère de Marchantia

  • Pore
  • Chambre aérifère
  • Tissu gamétogène

Les lames de structures reproductrices de Marchantia permettent d’observer aussi certaines structures végétatives. Les ensembles de pores et de chambre aérifère font partie des plus notables (ici sur un anthéridiophore). Les pores sont une synapomorphie des Marchantiophytes qui serait dérivée des stomates. Ils permettent de réguler les échanges gazeux associés à la photosynthèse. Un pore est pluricellulaire, et donc d’assez grande taille, avec une structure en tonnelet. Dessous se trouve une chambre aérifère, avec des colonnes de cellules photosynthétiques (dont on voit ici les plastes colorés en rose). Cette structure permet d’augmenter le rapport surface sur volume, et donc les échanges de gaz.

Photographie : Marc Coudel

Référence : Bryo_5_lame_2

Information(s) : Orientation : coupe longitudinale